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MEMBRES

  • PRESENTATION

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    1. La composition du centre

    Le centre se composera de chercheurs titulaires, pour la plupart enseignants-chercheurs permanents de l’UCO, et de chercheurs associés, enseignants-chercheurs d’autres universités, voire praticiens du droit.

    • Les chercheurs titulaires

    Les enseignants-chercheurs juristes de l’UCO feront partie des chercheurs titulaires du Centre, qu’il s’agisse des enseignants-chercheurs actuellement en poste ou de ceux à venir, tant sur Angers que sur Nantes.

    D’autres enseignants-chercheurs souhaiteraient aussi intégrer ce centre de recherche, et il se pourrait fortement que les juristes d’université catholiques autres que celle d’Angers intègrent le Centre comme chercheurs titulaires pour se rattacher aux axes de recherche du CREDO.

    • Les chercheurs associés

    Le Centre accueille aussi des chercheurs « associés » dont les fonctions sont de participer aux activités de recherches du Centre (colloques, publications, etc.), de conseiller et soutenir le CREDO sur les orientations de recherche, et de faire connaître le CREDO au sein de leurs universités et de leurs réseaux.

     

    1. Les axes de recherche

    La difficulté principale pour un centre de recherche juridique généraliste est de concilier des disciplines sans lien apparent. Le publiciste, le privatiste et l’historien du droit traitent de matières bien différentes. Il n’est d’ailleurs pas anodin de voir que ces trois disciplines relèvent de trois sections différentes du CNU.

    Se hisser au-dessus des disciplines propres à chaque enseignant-chercheur permet ainsi de dégager des axes communs, sortes de lapis angularis sur laquelle se fonder pour unifier les activités de recherche.

    Certes, les éléments techniques ne peuvent être ignorés, surtout dans le Droit, qui est la discipline sociale par excellence. Mais aborder ces éléments techniques à travers un prisme métajuridique permet de tendre plus aisément, et avec plus de cohérence, à l’unicité de la science.

    Cette double approche permettrait aisément de se pencher tant sur les nouvelles technologies (transhumanismes, protections des données, datacenters, dématérialisation judiciaire, etc.) que sur les questions de société, auxquelles le droit tend tout naturellement à répondre, s’appuyant ainsi sur les axes de recherche définies par l’UCO.

    De surcroît, au regard du manque important – et souligné par de nombreux enseignants-chercheurs des universités françaises et étrangères – de centres de recherche touchant aux questions éthiques, philosophiques et juridiques, il est apparu tout naturel et opportun d’orienter le Centre de recherche en droit de l’UCO vers les questions d’éthique juridique et de philosophie du droit appliquée à la matière sociétale.

    L’ « unité » du droit, tout comme l’ « unité » de la Vérité, demeurent des éléments essentiels d’une recherche à visée « catholica ». De ce fait, la création d’un Centre aux thématiques élargies, toujours dans le cadre des thématiques de recherche souhaitées par l’UCO, permet en conséquence à l’ensemble des juristes – de l’UCO ou de l’extérieur – de travailler, dans leurs domaines respectifs, sur des thèmes unificateurs.

    La variété des thèmes traités au sein du laboratoire de recherche doit cependant se conformer aux attentes des thématiques générales de l’UCO, mais aussi aux attentes de ce que doit être une « Université Catholique » selon les termes mêmes de saint Jean-Paul II, puisque cette dernière « a l’honneur et la responsabilité de se consacrer sans réserve à la cause de la Vérité »[1] puisque ses enseignants ont « une responsabilité plus lourde […] en tant qu’ils doivent être pour leurs étudiants […] des témoins de la Vérité vivante »[2].

     Soutien de l’essence même de l’université catholique, ce centre de recherche aurait dès lors une triple vocation : l’apport renouvelé du droit naturel aristotélicothomiste à la doctrine juridique, la réflexion de l’impact du droit sur la société et de l’éthique sur le droit, et le soutien de l’Université Catholique de l’Ouest dans sa participation à l’érection du Bien Commun.

     

    On pourrait, dès lors, définir les axes de recherche du CREDO de la façon suivante :

    •  Le droit naturel: apports et conséquences du droit naturel, sources du droit, légitimité de la règle, équité, droits fondamentaux, responsabilité et contrats, etc.
    • Ethique juridique: déontologie, notions de statuts juridiques, bioéthique et biotechnologie, encadrement des découvertes scientifiques, transhumanisme, réification du corps et de l’esprit, droit et morale, etc.
    • Le Bien commun: organisation juridictionnelle, structures étatiques, risque et vulnérabilité (assurances, protection, consommation), codification, Bien commun et entreprise.

     Enfin, les questions éthique étant centrales dans les axes de recherche du CREDO, elles servent à nourrir les enseignements de la licence Droit – cette dernière comprenant des cours de philosophie du droit, d’éthique juridique, etc.

    1. Les soutiens

    Le CREDO, par son orientation atypique mais sollicitée par le monde universitaire français, permet d’initier un mouvement singulier dans le monde de la recherche française.

    Outre les enseignants en droit collaborant à la filière Droit de l’UCO, le CREDO s’est adjoint le soutien d’un comité de parrainage de renommée internationale, composé de : Monsieur le professeur Michel MOREL DE VILLIERS, professeur émérite de l’université (Nantes), Monsieur le professeur Joël-Benoît D’ONORIO DI MEO, professeur des universités, agrégé des facultés de droit, président de la Confédération des Juristes catholiques de France, Monsieur le professeur Jean-Louis MESTRE, professeur émérite de l’université (Aix-Marseille), agrégé des facultés de droit, Monsieur le professeur Philippe LE TOURNEAU, professeur émérite de l’université (Toulouse), agrégé des facultés de droit et avocat, Monsieur le professeur Michel BASTIT, professeur des universités (Bourgogne), et Monseigneur Jean-Louis GAZZANIGA, vicaire générale du diocèse de Nice, professeur émérite de l’université (Toulouse), agrégé des facultés des droit et avocat honoraire.

     

    [1] Jean-Paul II, Ex corde ecclesiae.

    [2] Jean-Paul II, Sapientia christiana, 15 avril 1979, Paris, Téqui, 1979, p. 16.